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Bertarand Renaudin
 

2011 - 2015 

> Guide pour une approche de l’improvisation à la batterie

> Design graphique, mise en forme et pédagogie.

« Un instrument de musique, et surtout un instrument tel que la batterie constitué lui-même de plusieurs instruments (des tambours, des cymbales) ne peut être abordé sans une grande attention au corps, sans une grande attention à la musique  de chaque instant en vue de dédramatiser toutes les contraintes liées au développement  de l’instrument. Tout d’abord, oublier les peurs : peurs de jouer, peurs de rater, peurs du professeur, peur du jugement de l’autre, peur de l’échec et aussi, l’heure venue, peurs du public.

Ce qui n’est pas le trac car lui est nécessaire. La souffrance provoquée par les peurs s’entends parfois dès que le musicien s’assoit derrière son instrument, quand il prend ses baguettes, balais, mailloches ou autres accessoires. En un mot lorsqu’il envisage de s’exprimer. La sonorité est alors pauvre, le son ne vibre pas, la relation bois métal et bois peaux est en déséquilibre.

Comme si nous avions un musicien sur les cymbales et un autre sur les caisses refusant de s’écouter l’un l’autre. Est-il normal que des musiciens ne puissent pas envisager sans angoisse le plus petit solo ? Est-il normal de se réfugier derrière les difficultés de coordination, d’indépendance des quatre membres pour expliquer un piétinement technique ? Cultivons l’audace créative. Cultivons l’intelligence musicale en réalisant une relation vraie avec ses sentiments artistique et pour cela pratiquons l’improvisation régulièrement, parallèlement à un travail quotidien. Cultivons la liberté d’être soi batteuristiquement, artistiquement. »

 

Bertrand Renaudin

Photo : ©Laurent Godart

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